La tendresse

Kijk, daar had ik vandaag behoefte aan… Aan die tedere stem van Bourvil (woorden van Noel Roux en muziek van Hubert Giraud).

LA TENDRESSE

On peut vivre sans richesses
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l’Histoire
Et s’en trouver bien

Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s’y fait

Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous paraît long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir

Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
Qu’on n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu

Alors sans la tendresse
D’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin

Un enfant nous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon dieu, mon dieu, mon dieu

Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites-donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs

Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours

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